Contenu réservé

En pleine mutation

Après l’interdiction des traitements insecticides à base de néonicotinoïdes, le marché a fortement pâti du retrait de plusieurs produits lors de la campagne 2018-2019. Il a nettement diminué en valeur, sans espoir de regain rapide.

Tant sur le plan économique que technique, le marché des TS céréales a subi une progression de l’impasse insecticide, sans compensation de toute la valeur imidaclopride, interdit depuis septembre 2018 sur semences. Le marché global aurait ainsi perdu plus de 40 M€ en valeur firmes par rapport à la campagne précédente. Seule petite note positive : la hausse du marché protection de semences fongicide solo et insecticide du sol. « C’est véritablement une nouvelle donne en céréales », souligne Virginie Braun, de Syngenta. De fait, les retraits deviennent plus nombreux que les introductions. Rappel : tous les néonicotinoïdes à base d’imidaclopride (Gaucho, Nuprid) ont été retirés depuis septembre 2018. Et Prélude 20 FS (prochloraze) a été retiré de la liste des fongicides fin 2017. Désormais, le thirame est aussi sur la sellette. Cependant, la panoplie fongicide maintient une relative diversité.

TS fongicides : vibrance gold prend l’avantage

429

Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution

Si vous êtes abonné, cliquez ici pour vous connecter et poursuivre la lecture
34 %

Vous avez lu 34 % de l'article

Poursuivez la lecture de cet article

en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
  • Accédez à nos articles
  • Profitez du contenu de notre application
  • Recevez nos newsletters
  • Recevez chez vous 1 numéro de notre revue

Sur le même sujet

Le palmarès des firmes phytosanitaires

En 2024, les ventes de solutions de biocontrôle ont atteint les 308 M€, soit 12 % du marché total de la protection des plantes.

Un tournant pour le biocontrôle

Le Conseil constitutionnel a censuré cet été la réintroduction de l'acétamipride.

La chasse aux substances actives se poursuit

2024 compte parmi les deux années les plus faibles en terme de volumes de substances actives vendus.

Des agrochimistes en mutation

Phytos 2026

En 2024, 50 054 t de substances actives ont été vendues par les adhérents de Phyteis.C'est 3,2 % de plus qu'en 2023.

Les ventes de phytos font grise mine

De gauche à droite : Benjamin Gicquel, responsable du pôle agroécologie, stewardship et filières, Yves Magadur, directeur marketing, Jean-Jacques Pons, DG, Lucie Meyer, directrice innovation, durabilité et réputation, Loïc Maujean, directeur Xarvio Digital Farming, lors de la conférence annuelle de BASF France, organisée à distance, jeudi 23 octobre.

BASF poursuit sa transformation

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre