Une image « positive ». Être débordé renvoie une image forte : celle d’une personne active, efficace, qui mène une vie pleine. Dans notre société, c’est beaucoup plus valorisé que l’oisiveté. Mais le fait d’être débordé n’implique pas seulement un manque de temps : c’est aussi un mécanisme identitaire. La plupart des personnes qui vivent dans cet état en tirent un certain bénéfice. Être débordé donne la preuve de sa valeur. C’est la réponse à un besoin de reconnaissance : je suis occupé, donc je suis utile. C’est un refuge, car cela permet d’éviter de regarder ce qui ne va pas réellement. C’est aussi une bonne excuse pour dire non aux personnes ou aux tâches auxquelles on n’a pas envie de consacrer du temps. Enfin, c’est une armure : si je ralentis, qu’est-ce que je vais devenir vraiment ? On retrouve ce même phénomène chez ceux qui, après une vie à travailler sans relâche, vivent très mal le passage à la retraite.
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Pourquoi ça m’arrange d’être débordé : 5 clés pour se recentrer
Remplir son emploi du temps donne l’illusion de maîtriser sa vie. Même lorsque les tâches ne sont pas alignées avec nos objectifs à long terme, nous ressentons un sentiment d’accomplissement rassurant. Pourtant, lorsque cet emploi du temps déborde, c’est souvent un leurre qui cache plusieurs failles, un mécanisme d’évitement déguisé en efficacité, comme l’explique Amélie Dubourg, qui donne également des pistes pour en prendre conscience et lâcher prise.
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