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Pouvoir continuer à investir et exporter

Environ 10 % des surfaces devront trouver à l'horizon 2050 une autre culture de multiplication.
Environ 10 % des surfaces devront trouver à l'horizon 2050 une autre culture de multiplication. ©Cedric FAIMALI/GFA

Malgré une nouvelle progression de la balance commerciale des semences françaises, la mauvaise campagne de production et la fermeture de la Russie aux exportations compliquent les activités des entreprises. Elles attendent de pouvoir poursuivre les investissements dans la recherche.

La campagne 2023-2024 se distingue par un nouveau record des exportations françaises de semences et plants, à près de 2,3 Mds€, selon les chiffres provisoires de Semae au 25 octobre. Soit une progression de 5 % par rapport à la campagne précédente. La France reste ainsi le premier exportateur mondial. Par espèces, le trio de tête reste le maïs-sorgho (+ 6 % à l’export, pour 870 M€), les potagères (+ 12 %, 595 M€) et les oléagineux qui, eux, marquent le pas (- 2 %, 422 M€). Ces ventes sont tournées essentiellement vers l’Union européenne, qui reste la première zone d’export avec 1,6 Md€ (+ 5 % par rapport à 2022-2023). L’Allemagne se place largement en tête des destinations des semences françaises, suivie par l’Espagne et l’Italie. « Le débouché européen continue de se consolider, remarque Nicolas Perrin, directeur des affaires internationales chez Semae. C’est une conséquence du contexte géopolitique global. » En effet, si les exports vers les pays tiers progressent au total (+ 7 %), ils régressent à nouveau en Russie, (- 7 %, après - 22 % en 2022-2023) et en Ukraine (- 16 %), deux clients importants pour l’Hexagone (lire graphe ci-dessous).

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